Chemins de traverse – 145 / Djalâl-od-Dîn Rûmî

Djalâl-od-Dîn Rûmî 

Quel que soit le moyen par lequel on tente de décrire l’état d’un amoureux, on se trouve aussi démuni qu’un muet. Oui! notre langue est fort habile à faire des commentaires mais l’amour sans commentaires est encore plus beau. Dans son ambition de décrire l’amour, la raison se trouve comme un âne, allongé de tout son long dans la boue. Car le témoin du soleil, c’est le soleil lui-même.

Djalâl-od-Dîn Rûmî,  Le Mesnevi – 150 contes soufis (coll. Spiritualités Vivantes/Albin Michel, 2006)

image: http://previews.123rf.com

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