Thérèse de Saint-Augustin (Louise de France)
Les miséricordes de Dieu toutes nombreuses, toutes infinies qu’elles aient été pour nous jusqu’ici, ne sont pas épuisées; il nous reste encore à les éprouver avec la même abondance, si nous le voulons. Oui, si nous le voulons, quelque grands, quelque multipliés qu’aient été nos égarements, il suffit que nous revenions à Dieu sincèrement, de tout notre cœur, pour qu’aussitôt Il pardonne tout, Il oublie tout, Il se livre à nous comme si jamais nous n’avions été ses ennemis. O bonté! ô miséricorde! Quand on L’a médité, peut-on aimer autre chose que Lui? Peut-on ne pas mourir de regret de L’avoir offensé? Peut-on en même temps ne pas mourir de joie de se sentir bien avec Lui?
Thérèse de Saint-Augustin, Testaments, II (carmel.asso.fr)
image: Lorenzo Lotto, Madonna And Child with Saints And An Angel (commons.wikimedia.org)