Kabîr
Pourquoi, mon coeur, es-tu si impatient? Celui qui veille sur les oiseaux, sur les bêtes et sur les insectes, Celui qui a pris soin de toi quand tu étais encore dans le sein de ta mère, ne te préservera-t-Il plus à présent que tu en es sorti? O mon coeur, comment peux-tu te détourner du sourire de ton Dieu et errer si loin de Lui? Tu as abandonné ton Bien-Aimé pour penser à d’autres. Voilà pourquoi ton oeuvre est vaine.
Kabîr, La Flûte de l’Infini, suivi de Poèmes (coll. Poésie/Gallimard, 2012)
image: Les Saules, Cologny / Suisse (2009)