Chemins de traverse – 353 / Philippe Mac Leod

Philippe Mac Leod

La tache des campanules dans la nuit sombre
du petit jour attaché à la terre
quand la montagne s’élève et s’arrondit
secouant l’ombre froide

Tu hésites avec la pierre qui bouge,
au buisson muet
tu voudrais surprendre
le secret des commencements
le seuil vacillant,
la feuille ou la main,
un souffle qui va
le frisson qui ouvre le monde
en nous effaçant.

Philippe Mac Leod, Le vif le pur – Poèmes pour un visage (Le Passeur, 2013) 

image: www.jardinage.net

Print Friendly, PDF & Email

Auteur/autrice

Partager sur:

Dernières publications