Philippe Mac Leod
La tache des campanules dans la nuit sombre
du petit jour attaché à la terre
quand la montagne s’élève et s’arrondit
secouant l’ombre froide
Tu hésites avec la pierre qui bouge,
au buisson muet
tu voudrais surprendre
le secret des commencements
le seuil vacillant,
la feuille ou la main,
un souffle qui va
le frisson qui ouvre le monde
en nous effaçant.
Philippe Mac Leod, Le vif le pur – Poèmes pour un visage (Le Passeur, 2013)
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