Morceaux choisis – 1121 / Alphonse de Liguori

Alphonse de Liguori

N’oubliez donc jamais Sa douce présence, comme font, hélas! la plupart des hommes. Parlez-Lui le plus souvent que vous pouvez: Il n’en marquera ni ennui, ni dédain, à la façon des grands seigneurs. Si vous L’aimez, vous trouverez toujours que Lui dire. Parlez-Lui de tout ce qui vous est à cœur, de vous-même, de vos intérêts, comme vous en parleriez à un ami dévoué. N’allez pas Le tenir pour un souverain altier qui ne consent à traiter qu’avec des personnages importants et d’affaires importantes.

Notre Dieu, Lui, se plaît à descendre jusqu’à nous, et jouit de ce que nous Le mettions au courant, dans le détail, de nos occupations les plus banales, les moins relevées. Il vous aime et Il a soin de vous, comme s’Il n’avait à penser qu’à vous seul. Vos intérêts retiennent toute Son attention: c’est au point, dirait-on, qu’Il n’emploie Sa providence qu’à vous secourir, Sa toute-puissance qu’à vous aider, Sa miséricorde et Sa bonté qu’à vous porter compassion, à vous faire du bien, et à gagner par Ses délicates prévenances votre confiance et votre amour.

Alphonse de Liguori, Manière de converser avec Dieu (babelio.com)

image: Marc Chagall, Moïse et le buisson ardent (https://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr)

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