Lire l’Ancien Testament – 31 / Les paraboles

Lire l’Ancien Testament – XXXI. Les paraboles

mis à jour – 2016

« Tendez l’oreille, écoutez ma voix; soyez attentifs, écoutez ma parole: pour semer, faut-il que, tout le jour, le laboureur laboure sa terre, la retourne et la herse? Ne va-t-il pas aplanir le sol, pour répandre la nigelle, jeter le cumin, semer en pleine terre le blé, l’orge, le millet, et l’épeautre en bordure? Son Dieu lui enseigne cette pratique; il l’a instruit: on n’écrase pas la nigelle au traîneau, la roue du chariot ne passe pas sur le cumin; mais on bat la nigelle avec le fléau, et le cumin avec le bâton. Va-t-on broyer le froment? On ne l’écrase pas sans fin: on le foule sous les roues du chariot, mais il n’est pas broyé. Même cela vient du Seigneur de l’univers: il conçoit des merveilles, il réussit de grandes choses. » Is 28, 23-29

« Fils d’homme, pour quelle raison le bois de la vigne vaudrait-il mieux que tous les autres bois? Pourquoi ses branches seraient-elles meilleures que celles des arbres de la forêt? En tire-t-on du bois pour en faire un ouvrage? En tire-t-on une cheville pour y suspendre un objet? Voilà qu’on le jette au feu pour le consumer: le feu consume ses deux extrémités, le milieu est brûlé; peut-il servir à quelque ouvrage? Déjà, lorsqu’il était intact, on n’en faisait nul ouvrage; une fois que le feu l’a consumé et brûlé, pourrait-on encore en faire quelque ouvrage? » Ez 15, 2-5

Le grand aigle, aux grandes ailes, à l’envergure immense, au plumage épais et chamarré, vint au Liban. Il s’empara de la cime du cèdre, cueillit le sommet de sa ramure; il l’emporta au pays des marchands, et dans une ville de trafiquants le déposa. Puis il prit une des semences du pays, la mit dans un champ prêt aux semailles: au bord des eaux abondantes, telle une pousse de saule, il la planta. La semence germa, devint une vigne florissante, à la taille basse, tournant ses pampres vers l’aigle, étendant ses racines sous lui. C’était une vigne, elle donna des sarments et lança ses branches. Il y eut encore un grand aigle, aux grandes ailes, au plumage abondant. Et voici que cette vigne dirigea vers lui ses racines, et vers lui tendit ses pampres pour qu’il l’arrose, loin des terrasses où elle était plantée. C’est dans un champ fertile, au bord des eaux abondantes, qu’elle était plantée, pour produire des rameaux, porter du fruit, devenir une vigne magnifique. Tu diras: Ainsi parle le Seigneur Dieu: Réussira-t-elle? L’aigle ne va-t-il pas arracher ses racines, ôter son fruit pour qu’il sèche? Ses pousses cueillies sécheront toutes. Nul besoin d’un bras puissant ni d’un peuple nombreux pour la déraciner! La voici plantée: réussira-t-elle? Dès que l’atteindra le vent d’est, ne va-t-elle pas se dessécher? Sur la terrasse même où elle poussait, elle séchera!… A la cime du grand cèdre, je prendrai une tige; au sommet de sa ramure, j’en cueillerai une toute jeune, et je la planterai moi-même sur une montagne très élevée. Sur la haute montagne d’Israël je la planterai. Elle portera des rameaux, et produira du fruit, elle deviendra un cèdre magnifique. En dessous d’elle habiteront tous les passereaux et toutes sortes d’oiseaux, à l’ombre de ses branches ils habiteront. Alors tous les arbres des champs sauront que Je suis le Seigneur: je renverse l’arbre élevé et relève l’arbre renversé, je fais sécher l’arbre vert et reverdir l’arbre sec. Je suis le Seigneur, j’ai parlé, et je le ferai. » Ez 17, 3-10 / 22-24

image: Abbaye Notre-Dame de Tamié / Savoie, France

sources: Traduction officielle liturgique de la Bible (Mame, 2013)

Auteur/autrice

Partager sur:

Dernières publications