Morceaux choisis – 1219 / Léon XIV

Léon XIV

Nous avons reçu la vie avant même de la vouloir. Comme l’enseignait le pape François, tous les hommes sont des enfants, mais aucun de nous n’a choisi de naître. Mais ce n’est pas tout. Dès notre naissance, nous avons eu besoin des autres pour vivre, seuls nous n’y serions pas arrivés: c’est quelqu’un d’autre qui nous a sauvés, en prenant soin de nous, de notre corps comme de notre esprit. Nous vivons donc tous grâce à une relation, c’est-à-dire à un lien libre et libérateur d’humanité et de soin mutuel.

Il est vrai que parfois cette humanité est trahie. Par exemple, chaque fois que l’on invoque la liberté non pour donner la vie, mais pour la retirer; non pour secourir, mais pour offenser. Cependant, même face au mal qui s’oppose et tue, Jésus continue de prier le Père pour nous, et sa prière agit comme un baume sur nos blessures, devenant pour tous une annonce de pardon et de réconciliation. Cette prière du Seigneur donne pleinement un sens aux moments lumineux de notre amour les uns pour les autres, en tant que parents, grands-parents, fils et filles. Et c’est cela que nous voulons annoncer au monde: nous sommes ici pour être un comme le Seigneur veut que nous soyons un, dans nos familles et là où nous vivons, travaillons et étudions; différents, mais un, nombreux; mais un, toujours, en toutes circonstances et à tous les âges de la vie.

Mes très chers amis, si nous nous aimons ainsi, sur le fondement du Christ, qui est l’alpha et l’oméga , le commencement et la fin (cf. Ap 22, 13), nous serons un signe de paix pour tous, dans la société et dans le monde. Et n’oublions pas: c’est dans les familles que se construit l’avenir des peuples. En désignant comme témoins exemplaires des époux, l’Eglise nous dit que le monde d’aujourd’hui a besoin de l’alliance conjugale pour connaître et accueillir l’amour de Dieu et surmonter, par sa force qui unifie et réconcilie, les forces qui désagrègent les relations et les sociétés.

Dans la famille, la foi se transmet avec la vie, de génération en génération: elle est partagée comme la nourriture sur la table et les affections du cœur. Cela en fait un lieu privilégié pour rencontrer Jésus, qui nous aime et veut notre bien, toujours.

Léon XIV, Jubilé des familles, des enfants et des grands-parents / extrait – 1er juin 2025 (vatican.va)

Auteur/autrice

Partager sur:

Dernières publications

Apprendre à discerner – 42

Nikolaas Sintobin Apprendre à discerner – XLII Tous les sentiments agréables n’orientent pas dans la bonne direction. Tous les sentiments désagréables n’indiquent pas la mauvaise