Charles Journet
L’homme qui se trompe et qui pèche, ou celui dont la conscience est erronée, n’en reste pas moins une personne humaine et doit être considéré comme tel par la société politique à laquelle il appartient. Il ne pourrait être condamné par cette société que s’il venait à poser des actes externes susceptibles de détruire l’ordre public véritable. Par contre, cet homme aura un jour à rendre compte devant Dieu de la culpabilité ou de la non-culpabilité de sa propre conscience.
Charles Journet, dans: Philippe Chenaux, Charles Journet – Un théologien engagé dans les combats de notre temps (Desclée de Brouwer, 2025)
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