Chemins de traverse – 305 / Marguerite Yourcenar

Marguerite Yourcenar

J’appelle Dieu ce qui est à la fois au plus profond de nous-mêmes, et au point le plus éloigné de nos faiblesses et de nos erreurs. Je n’ai pas le moins du monde l’impression que l’Etre éternel soit mort, de quelque façon qu’on choisisse de nommer l’innommable… Ce qui meurt, ce sont les formes, toujours restreintes, que l’homme donne à Dieu.

Marguerite Yourcenar, Les yeux ouverts (coll. Livre de Poche/LGF, 2003)

image: http://www.santagiulia.info

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