Faustine Kowalska
Je ne sais, ô Seigneur, à quelle heure Tu viendras. Je veille donc sans cesse et je tends l’oreille, comme Ta bien-aimée que Tu as élue. Car je sais que Tu aimes venir inaperçu. Mais je T’attends, Seigneur, dans le calme et le silence, avec au cœur une grande nostalgie et un désir inassouvi. Viens donc enfin, mon très doux Seigneur, et emporte mon cœur altéré là-bas, chez Toi, dans les hautes contrées des cieux où règne éternellement Ta vie. La vie sur terre n’est qu’une agonie, car mon cœur sent qu’il est créé pour les hauteurs et rien ne l’intéresse des misères de cette vie, car ma patrie c’est le Ciel, et je crois en cela invinciblement.
Faustine Kowalska, Attente du ciel (paroleetpriere.fr)
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