Jean Grosjean
Si je m’assois sur le bord du chemin
et que je regarde en arrière
je vois combien j’ai fait peu de chemin
bien qu’il m’en reste peu à faire.
Mais si vivre est déjà d’entrer chez vous
sans bruit, sur la pointe des pieds,
c’est avec joie qu’on fléchit le genou
devant votre gloire obstinée.
Jean Grosjean, La rumeur des cortèges (eternels-eclairs.fr)
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