Pape François
L’Eglise se souvient des douleurs de Marie, Notre-Dame des Douleurs. Depuis des siècles, cette vénération du peuple de Dieu se manifeste. Des hymnes ont été écrits en l’honneur de Notre-Dame des Douleurs: elle se tenait au pied de la Croix et on la contemple là, souffrante. La piété chrétienne a recueilli les douleurs de la Vierge et parle des sept douleurs. La première, 40 jours seulement après la naissance de Jésus, est la prophétie de Syméon qui parle d’une épée qui lui transpercera le cœur. La deuxième douleur, c’est la fuite en Egypte pour sauver la vie de son Fils. La troisième douleur, ce sont ces trois jours d’angoisse lorsque son Fils est resté dans le temple. La quatrième douleur, c’est lorsque la Vierge rencontre Jésus sur le chemin du Calvaire. La cinquième douleur c’est la mort de Jésus, et la vue de son Fils là, crucifié, nu, mourant. La sixième douleur, la descente de Jésus de la Croix, mort, et elle Le prend dans ses mains comme elle L’avait pris dans ses mains plus de 30 ans auparavant, à Bethléem. La septième douleur est la mise au tombeau de Jésus. Ainsi, la piété chrétienne suit ce chemin de Marie qui accompagne Jésus. Cela me fait du bien, lorsque je prie l’Angélus tard dans la soirée, de prier ces sept douleurs en souvenir de la Mère de l’Eglise, la Mère de l’Eglise qui, avec tant de douleur, nous a tous mis au monde.
Honorer la Vierge et dire: C’est ma mère, parce qu’elle est mère. Nous devons penser à elle, nous devons la chercher, nous devons la prier. Dans la maternité de la Vierge, nous voyons la maternité de l’Eglise qui reçoit tout le monde, bon et mauvais: tout le monde.
Pape François, Homélie du vendredi 3 avril 2020 / extrait (vaticannews.va)