Une étreinte de feu – 374 / Corinne Gossauer-Peroz

Corinne Gossauer-Peroz

Quand je referme la porte, quand je quitte l’établissement, je repasse en mon coeur ces visages et ces moments. Je dépose en Ses mains d’amour, larmes et plaintes, et cette inexorable fatigue de vivre… Je voudrais pouvoir mettre sur les lèvres et au plus profond des coeurs des personnes rencontrées, le nom de Jésus, comme une onction bienfaisante. Amour. Pardon. Consolation. Confiance. Espérance. Repos.

Jésus, Toi qui envisages chaque personne avec amour, Toi qui les appelles par leur prénom, Toi qui demandes le besoin mais le connais déjà, Toi, chemin de Vie, prends pitié. Quand je referme la porte, je Te les confie, Toi le Berger qui les conduis vers les étendues paisibles, là où plus rien ne manque (cf. Ps 22).

Corinne Gossauer-Peroz, Garde-moi vivant – Vieillir et le dire (Saint-Augustin, 2020)

image: Résidence les Bruyères – Etablissement médico-social, Champel / Genève, Suisse (local.ch)

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