Lytta Basset
Le sentiment de n’être de nulle part, a certainement nourri le désir et renforcé l’intuition d’un port d’attache d’un autre ordre. Je porte en moi un chez-moi où je peux revenir quand je le souhaite, comme le bateau rentre au port. A n’en pas douter, il y aura d’autres arrachements, déstabilisations, confrontations vertigineuses à l’inconnu. Mais ce Nom me rappelle que j’ai un espace invisible où me sentir à la maison.
Lytta Basset, La Source que je cherche (Albin Michel, 2017)
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