Morceaux choisis – 154 / Charles Journet

Charles Journet

Nulle part mieux qu’en contemplant le Christ glorieux sous le symbole de Sa Passion tel que l’abritent les tabernacles, l’Eglise ne saisit plus intensément que le mystère de la Croix sanglante est fait pour s’ouvrir sur le mystère de la gloire. Parfois même la Croix semblera s’effacer momentanément devant la gloire et se résorber en Elle. Alors, telle Catherine de Sienne devant le crucifix de Pise, l’Eglise croira voir les rayons de sang partis des plaies du Christ se changer, au moment de l’atteindre, en rayons de gloire.

C’est le mystère qu’elle essaie de chanter dans la liturgie de Pâques, de l’Ascension, de la Toussaint, la sainte nostalgie du ciel dont elle communique les prémices à ses plus pauvres enfants. 

Charles Journet, La Messe – Présence du sacrifice de la Croix (Desclée de Brouwer, 1957)

image: Eglise Sainte Thérèse, Genève /Suisse (2014)

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