Jean d’Ormesson Est-ce que J’existe? Dans la tête et le coeur d’une foule innombrable, oui, sans le moindre doute. Jamais rêve de gloire ou d’amour n’a occupé les esprits avec tant de force et de constance que la...
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Djalâl-od-Dîn Rûmî Sache que la forme extérieure disparaît, mais le monde de la réalité demeure pour toujours. Combien de temps joueras-tu à aimer la forme de la cruche? Laisse la cruche; va, cherche l’eau! Djalâl-od-Dîn Rûmî, Mathnawî...
Lire la suiteHenry Scott-Holland La mort n’est rien, je suis simplement passé dans la pièce à côté. Je suis moi, vous êtes vous. Ce que nous étions les uns pour les autres, Nous le sommes toujours. Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné, Parlez-moi...
Lire la suiteAnne Frank Voilà la difficulté de notre époque, les idéaux, les rêves, les beaux espoirs n’ont pas plus tôt fait leur apparition qu’ils sont déjà touchés par l’atroce réalité et totalement ravagés. C’est un vrai miracle...
Lire la suitePrimo Levi C’est curieux comme, d’une manière ou d’une autre, on a toujours l’impression qu’on a de la chance, qu’une circonstance quelconque, un petit rien parfois, nous empêche de nous laisser aller au...
Lire la suiteLouis Aragon La vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces. Louis Aragon, Les voyageurs de l’impériale (coll. Folio/Gallimard, 1972) image: Louis Aragon et Elsa Triolet / 1955 (maremurex.net)...
Lire la suitePhilippe Jaccottet L’attachement à soi augmente l’opacité de la vie. Un moment de vrai oubli, et tous les écrans les uns derrière les autres deviennent transparents, de sorte qu’on voit la clarté jusqu’au fond, aussi loin...
Lire la suiteAlain (Emile-Auguste Chartier) Plus d’un homme, en cette saison, va évoquer les ombres et leur parler. Regardez bien, écoutez bien: les morts veulent vivre; Ils veulent vivre en vous; ils veulent que votre vie développe richement ce...
Lire la suiteRainer-Maria Rilke Qui que tu sois: le soir venu, sors de ta chambre où tu sais tout; de ta maison proche du large. Qui que tu sois. De tes yeux fatigués et qui ont peine à s’affranchir du seuil usé, tu dresses lentement un arbre noir, le...
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