Rainer-Maria Rilke Eteins-moi les yeux: je saurai te voir, bouche-moi les oreilles: je saurai t’entendre, et même sans pieds saurai venir à toi, et même sans bouche t’invoquer encore. Brise-moi les bras, je te saisirai avec mon cœur...
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Thérèse de l’Enfant Jésus (Thérèse de Lisieux) Moi si j’avais commis tous les crimes possibles Je garderais toujours la même confiance Car je sais bien que cette multitude d’offenses N’est qu’une goutte d’eau...
Lire la suiteVictor Hugo Tout ce qui sur la terre à cette heure est debout, même les innocents sous leurs pieds, ont partout quelque chose de Dieu que dans l’ombre ils écrasent. Victor Hugo, La fin de Satan, dans: Gustave Thibon, L’échelle de Jacob...
Lire la suiteJean Debruynne La paix aurait pu être une fleur sauvage de ces fleurs des champs que nul ne sème ni ne moissonne. La paix aurait pu être une de ces fleurs des prés que l’on trouve toute faite un beau matin au bord du chemin, au pied d’un arbre ou...
Lire la suiteAlain Mabanckou J’emprunte à l’oiseau l’incertitude du prochain buisson je ne sais quel temps il fera de l’autre côté de la migration mais le monde s’ouvre à moi riche de carrefours que l’envol me porte me porte encore...
Lire la suiteAbdellatif Laâbi Mon fils aimé j’ai reçu ta lettre Tu me parles déjà comme une grande personne tu insistes sur tes efforts à l’école et je sens ta passion de comprendre de chasser l’obscurité, la laideur de pénétrer les secrets du grand livre de...
Lire la suiteAlda Merini Je n’ai pas besoin d’argent. J’ai besoin de sentiments, de mots, de mots choisis avec soin, de fleurs comme des pensées, de roses comme des présences, de rêves perchés dans les arbres, de chansons qui fassent danser...
Lire la suiteCharles Ferdinand Ramuz C’est un petit pays qui se cache parmi ses bois et ses collines; il est paisible, il va sa vie sans se presser sous ses noyers; il a de beaux vergers et de beaux champs de blé, des champs de trèfle et de luzerne, roses et...
Lire la suitePaul Eluard La poésie est un combat. Les véritables poètes n’ont jamais cru que la poésie leur appartint en propre. Sur les lèvres des hommes les mots, les chants, les cris, se succèdent sans fin, se croisent, se heurtent, se confondent...
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